Un deuxième double!

Cela faisait déjà quelques jours que Morsus ce promenait de ville en en ville à la recherche de nouvelle proie. Il c’était reposé durant la journée dans un vieux hôtel miteux pas très chère dans un cartier peu fréquentable. Il savait que personne n’irait le chercher dans se coin perdu et il se reposa donc paisiblement toute la journée. Il se réveilla soudainement un peu avant le couché du soleil ne sachant pas comment il avait atterrit là. Sa double personnalité dormait toujours et il avait enfin un peu de vrai répit.

La liberté ne fait de mal à personne. Il descendit au petit resto de l’hôtel et se chercha une table ce qui ne fût pas très difficile considérant le grand nombre de client qui montait jusqu’à trois. Il se dirigea donc vers le fond s’en croiser le regard des autres et s’assit à une table pour deux qui était peu éclairé.

Après c’être assit, il examina la pièce d’un vite coup d’œil. Ils n’étaient que des hommes et les trois autres étaient du genre bonhomme musclé avec un gros tattoo qui devait surement signifier beaucoup de chose pour eux qui veut dire avoir l’air cool et qu’ils sont endurant. Mais tout de même en déduction, ils se trouvaient eux aussi dans cet hôtel à l’allure délabré alors ils devaient surement être à la recherche de travaille, sans famille et rejeté des autres.

Le vampire ne pu continuer ses pensés qu’une serveuse aux habit de vieilles couleurs et un visage un peu trop rempli de maquillage pour caché qu’elle ne dormait pas beaucoup pour gagné sa vie, arriva devant lui, lui demandant ce qu’elle pourrait lui servir. Il lui commanda un steak bien saignant à peine tourné dans la poêle sachant ce qu’il était. Elle nota la commande sur un papier et reparti dans la cuisine.

Morsus avait commencé à regarder la couleur du plafond en bois et la peinture sur les murs rouillé par l’humidité et la vieillesse quand soudainement deux hommes entrèrent en trombe et se dirigea en vitesse vers l’homme qui était assit près d’une fenêtre. Ils s’assirent sans être invité et commencèrent à parler la voix tremblante.

Les hommes se mirent à parler à vois basse mais Morsus avait une meilleure ouïe depuis qu’il était vampire donc il entendait tout.

-Le gouverneur à été battu et un autre à pris sa place!!

-Chef on va faire quoi? On ne pourra plus vendre nos produits illégaux et être sauvé de la police grâce à lui.

-Ne paniquer pas, on va surement trouver un moyen…

-Mais chef, le nouveau gouverneur fait peur et il est très puissant!

- On a même entendu dire qu’il avait un laboratoire secret où il torturait ceux qui n’obéissait pas à ses lois.

-Humm … Je vois que nous ne pouvons pas prendre de chance de le surestimé! Préparez les autres on va aller lui souhaiter la bienvenu ce soir… Et trouvez lui quelque chose de haute valeur, on va au moins pouvoir réussir à l’acheter.

Les deux hommes repartirent et l’homme regarda par la fenêtre, pensif.

-Très intéressant, quand dis-tu nous aussi d’aller rencontrer ce cher monsieur?

Morsus fît un saut au son de la vois de son autre personnalité dans sa tête et en fît alors un deuxième lorsque la serveuse lui apporta son assiette et la déposa sans délicatesse.

Le vampire la remercia, mais elle était déjà repartit. Il mangea son assiette inquiet de se que son double avait l’intention de faire. Après son repas il remonta à sa chambre, enfila ses armes et son manteau, sortit ses ailes et s’envola par la fenêtre maintenant la nuit tombé.

Le vampire atterrit devant le palais, arrivant à la grande porte un garde l’arrêta lui demandant ce qu’il voulait. Morsus dit simplement qu’il voulait voir le gouverneur pour le prévenir de quelque chose. Mais le garde refusa toujours de le laisser passer disant qu’il était déjà trop tard et il lui demanda de revenir le lendemain. L’homme de la nuit refusa de partir puis soudain tomba à genoux les deux mains sur sa tête. Le garde qui lui avait parlé ne savait pas quoi faire et regarda son collègue.

-Sa va bien monsieur?

Le vampire se releva et il avait quelque chose de changé dans son regard.

- Laisse-moi passé sinon je passe de force!

Le garde refusa toujours et il recula de deux pas. Il n’eu pas le temps de faire plus que sa tête roula au sol. Le deuxième craignit que l’homme soit venu pour son maitre, il se dirigea alors vers l'alarme mais sans plus de chance, son corps se sépara en deux.
Morsus vola jusqu'à la salle principale, arrivant alors dans une grande pièce plusieurs gardes à ses trousses. Un homme était debout et avait l’air différent des autres. Il se déposa au sol et regarda en direction de l’homme.

Yurushi lisait paisiblement dans sa grande chambre lorsque les cris des gardes l’avertirent de l’arrivée de quelqu’un. Il soupira.

- Mais ce qu’ils sont criards! dit-il dans son soupir.

Il marcha vers sa belle fenêtre à carreaux qui donnait sur l’avant de la maison. La seule chose qu’il perçut, grâce à la douce lumière de la lune, fut la tête d’un autre de ses gardes tombée.

- Je crois que je ferais mieux d’aller voir ça de plus près, se dit-il avec un large sourire au visage.

Il enfila ses habits normaux et descendit au rez-de-chaussée. Une fois en bas, il entendit le brouhaha des gardes de renfort. À peine avait-il pénétré dans le hall que les portes s’ouvrirent violemment, laissant passer un énorme courant d’air dans la demeure. En le voyant, l’homme ailé se déposa et un silence de mort tomba. Plus un garde n’osa parler, sachant qu’ils avaient manqué à leur devoir. Quand un, courageux, brisa le silence inconfortable pour certains.

- Nous sommes désolés, sire. On se charge de lui… On avait la situation en main… Il ne vous dérangera plus… On va all…

Le gouverneur posa alors un regard dur sur ses soldats. Ce qu'il fit le fit taire.

- Vous le savez que vous êtes incompétent et que, peu importe votre métier, je ne donne pas cher de votre peau. Vous êtes inutiles, incapables et surtout imbéciles. Vous n’êtes même pas capable d’accueillir convenablement un visiteur.

Il regarda le courageux garde avec un sourire sadique. Un léger frisson parcourut l’autre. Ce dernier leva son épée et la porta doucement à son cou. Dans son visage paraissait la peur, il ne savait pas ce qui lui arrivait. Les autres le regardaient, les yeux écarquillés. Il poussa doucement sur l’épée, toujours au niveau de son cou. Le malheureux poussa un cri de douleur lorsque la lame tranchante perça la peau de son cou et commença à tranquillement s’enfoncer de plus en plus. À l’instant où tous croyaient qu’il allait se suicider, le gouverneur regarda ailleurs. En agissant ainsi, il coupa le contact qu’il avait créé avec le soldat.

- À toi de choisir: tu termines et j’ai une autre tête coupée à ramasser ou vous mourrez au bout de votre sang en retirant l’épée qui a déjà tranché ta crosse aortique. La lame est pile dessus. En ce moment, plus de sang rejoint ton cerveau et… il fut interrompu par le garde qui tomba au sol. Tu risques un manque d’oxygène.

Les autres gardes regardèrent leur gouverneur et n’osaient plus bouger.

- Mais qu’attendez-vous, partez! termina le démon avant de reposer ses yeux sur le nouveau venu.

Les gardes sortirent rapidement et ils refermèrent la porte derrière eux.

- Que puis-je pour vous? demanda finalement Yurushi à son invité. Je peux vous servir quelque chose? demanda le manipulateur en retrouvant son sourire narquois qu’il portait toujours à son visage.

Morsus assista à la scène sans bouger. Il était stupéfait par les pouvoirs du gouverneur et ébahi devant se beau spectacle. Certes, il ne fallait pas lui chercher des noises à ce gouverneur, mais le vampire étais maintenant amusé et ce demandait si les pouvoirs du démon avait la même efficacité sur tout le monde. Pas qu’il voulait les essayer, mais peu importe, cela risquerait d’être amusant.
Yurushi ordonna aux gardes de partir ce qu’ils firent sans perdre une seconde. Maintenant l’homme le regarda lui demandant ce qu’il pouvait faire pour lui, ou s’il pouvait lui servir quelque chose.

-Non merci je vais m’en passer, sauf si vous avez un verre de sang, je ne dirais pas non. Mais cela m’étonnerais que ce soit le cas. Dit-il en regardant le gouverneur.

Morsus regarda la pièce, elle était très propre et même un peu trop. La pièce était bien éclairée et celle-ci mélangé à la propreté donnait une lumière un peu trop éclatante pour ses yeux clairs de vampire. Il releva une de ses ailes au dessus de sa tête se faisant ainsi un peu d’ombre.

-J’ai entendu quelques rumeurs sur votre exploit cet après-midi et je me suis dit qu’un gouverneur des mondes se devait d’être un minimum avec de la puissance. Eh bien, je suis servit pour ce qui en est! Je ne m’attendais pas autant d’un bonhomme de votre type… Selon moi la richesse noie souvent les idées.

Le vampire s’avança doucement de quelques pas.

-Je ne suis pas convaincu qu’il soit une bonne chose par contre de créer votre règne dans la terreur. Quoi que ce ne sont pas vraiment mais affaire. Il reste néanmoins que c’est un bon moyen quand on n’est pas respectable…

Morsus ne portait déjà plus attention au démon et examinait du regard la décoration. Il disait les choses d’un ton indifférent comme s’il était de loin supérieur à son hôte. Son but étant de le tester et de mesurer ses pouvoirs. Pour un chasseur c’était toujours un réel plaisir de mesurer de nouvelles forces.

-Désolez de ma venue aussi tardive, mais dans mon cas je ne peux pas vraiment me déplacer la journée et j’ai surpris plus tôt une conversation entre des hommes de bas étages. Eux aussi vont venir vous rendre visite. Cela fait un moment que je ne me suis pas dégourdi et je voulais voir si vous auriez pu vous occupé d’eux en cas de danger, je me serais fait un plaisir de vous secourir, mais vous ne me semblez pas papi alors on verra en temps et lieu. Termina-t-il avec un ton se voulant un peu supérieur et un sourire faussement sympatique.

Morsus fini sa phrase en regardant Yurushi et en portant particulièrement une pointe d’attention sur le comportement de celui-ci espérant que ses provocations fonctionnent.

Yurushi regarda l’homme fraichement tuer et retourna son regard vers le vampire, vraisemblablement à l’aise.

- Si vous voulez, nous avons un mort ici présent. Je ne crois pas que vous partager son sang le dérangera, proposa-t-il. Sinon, j’ai du Précieux Sang dans mon laboratoire que je ne peux, malheureusement, pas vous offrir. Par contre, je tâcherais de me souvenir que des vampires peuvent venir me rendre visite, termina-t-il en suivant le regard de Morsus qui balayait la pièce du regard.

Il laissa le vampire faire part de sa surprise envers le nouveau gouverneur et à propos de la richesse.

- Sachez, mon cher, que je peux facilement me faire respecter, mais la peur déformant le visage des petites âmes me fait toujours rire. Et, pour faire deux pierres d’un coup, on remarque plus facilement ceux qui valent la peine d’être remarqués, mentionna-t-il, comme pour prouver quelque chose.

Il avait perçu la remarque de l’homme comme un reproche et le démon détestait qu’on critique sa façon d’agir.
Yurushi s’aperçut rapidement que le vampire se sentait, ou du moins, c’est ce qu’il croyait savoir, supérieur à lui.

- Cher ami, vous êtes trop généreux de votre personne. Me secourir : que vous ai-je fait pour mériter votre aide? demanda le gouverneur d’un ton théâtral, affichant son sourire sournois.

On frappa à la porte. Les gardes, bien élevés, firent entrer le petit groupe de 10 personnes. Le garde fit la révérence : « nous avons d’autres invités, maître. » dit-il avant de tourner les talons et de sortir le plus rapidement possible du palais.

- Merci Marie! mentionna à haute voix le maitre de la maison pour que le gardien, qui ne portait même pas ce nom, l’entende.

Trois hommes, les chefs, s’avancèrent tandis que les sept autres restèrent en arrière. Celui du centre tenait une belle boîte. Curieux, ce fut ce que Yurushi remarqua en premier.

- Soyez la bienvenue, cher invité, dans mon humble demeure! dit-il d’une voix théâtrale. Il ricana avant de reprendre : que puis-je pour vous en cette heure si tardive?

Le plus costaud regarda ses coéquipiers de chaque coté de lui puis racla sa gorge avant de commencer, essayant de corriger son parler :

- Nous sommes, monsieur, venus rencontrer Sa Majesté, nous, marchants de la ville. Nous apprécierions faire un marché avec vous : parler affaires.

Yurushi se moqua de son interlocuteur, remarquant rapidement que ce n’était pas son parler habituel. Il le balaya de la tête aux pieds : homme costaud, avec une longue barbe très peu entretenue, des cheveux mi longs à l’apparence gras et mêler. Son habit, qu’il avait voulu propre, le fit ressembler à un de ces petits bourgeois qui cherchaient de l’argent, afin d’agrandir sa fortune.

- Eh bien, messieurs, venez donc vous installez au salon, qu’on parle de ceci. Il regarda Morsus : si vous voulez bien nous suivre vous aussi, très cher invité
- Je voudrais vous parler en privé! ordonna le simple marchand d’un air désapprobateur.

Le démon, agrandissant son sourire sadique, s’approcha de l’homme de basse classe.

- Tu oses donner des ordres à quelqu’un qui t’est supérieur? demanda-t-il, sombrement.

Le chef tressaillit de peur. On peut croire qu’un des membres du groupe aussi, car il tire un coup de feu maladroit dans la direction du manipulateur. La balle lui traversa le bras. Sentant la douleur, il regarda son bras, sans laisser paraitre son mal. Il se retourna vers l’attaquant et lui afficha un sourire sadique.

- N’essayez pas de me tuer. Je ne suis pas très sûr que vous veniez à bout de moi si facilement.

Un des hommes, rester à l’arrière des trois autres, si mis à tirer, vidant son fusil sur Morsus et Yurushi. Leur chef, bouche bée, ne put rien prononcer pour les arrêter. Amuser, Yurushi regarda le vampire et lui lança un défi :

- Je te parie que tu n’es pas capable de les faire fuir en n’en tuant qu’un seul, lança-t-il, avec hâte de voir ce que le buveur de sang pouvait faire.

Morsus regarda le corps inanimé qui gisait non loin de lui. Yurushi lui proposa le sang de l’homme mais le vampire refusa gentiment et souri lorsque le gouverneur parla de se rappeler que les vampires pouvaient lui rendre visites.

Puis il ricana doucement à la question du démon sur ce qu’il avait mérité pour avoir sa protection.

-Mais voyons, un gouverneur à toujours besoin de guerrier sur qui il peut compter non? Sur qui, il peut vraiment avoir confiance… Qu’est-ce que vous en pensez?

Soudainement, on cogna à la grande porte par celle donc le chasseur était arrivé un peu plus tôt. La porte s’ouvrit et un garde introduisit un groupe de 10 personnes. Trois d’entre eux s’avançaient.
Morsus regardait la scène sans dire mot. Il remarquât cependant ce qui attira l’œil du gouverneur en premier et eu un sourire du genre «vraiment?»

À la suite d’une longue conversation, un homme resté à l’arrière paniqua de peur devant le ton effrayant du gouverneur et se mit à tirer sur le maitre des lieux et sur le vampire. Morsus évita les balles tiré en sa direction sauf deux ou trois qui érafla ses vêtements. Puis, il remarqua que Yurushi le regarda et lui lancer un défie.

Le chasseur eu un sourire sadique au défie et ses yeux s’assombrir. Il aimait les défies, ça rendait toujours les choses intéressantes. Dans son sourire, on pouvait remarquer ses deux canines qui faisaient plus que peur. Soudainement il disparu, les hommes eu un mouvement de recule. Ils cherchèrent le vampire des yeux. Morsus arriva derrière celui qui se trouvait au milieu du groupe. Celui-ci, paralysé par la peur, resta figé sur place même si ses coéquipiers lui criaient de se sauver en courant sans pour autant s’approcher de la victime. Ils remarquèrent le sourire sadique sur le visage du buveur de sang et eurent une sueur d’effroi.

L’ombre noir de Morsus commença à lui montrer sur les jambes. Il sentait comme des aiguilles lui transpercer la chaire et lui sectionner les os. Un cri d’horreur et de terreur raisonna dans toute la pièce. L’ombre continua son chemin vers le haut du corps de la victime. Le vampire avait souvent fait cette attaque et il savait plus que bien que c’était la meilleure pour foutre la frousse au gens mortel et ainsi que l’une des meilleurs pour attirer l’attention du gouverneur.

L’ombre lui transperçait les yeux et pénétrait dans sa bouche. Du sang commençait à se déverser sur le sol. Un nouveau cri résonna. Finalement, l’ombre écrasa le corps faisant gicler du sang un peu partout. Les ténèbres relâchèrent leur victime pour laisser tomber au sol un corps complètement massacré. L’ombre resta aux côtés du vampire comme un corps matérielle, du sang dégoutait de celle-ci, le chasseur pris l’une des pointes qui avait fait souffrir l’homme puis la lécha. Puis, en essuyant une goutte qui coulait de sa bouche, il releva les yeux remplient d’envi pour recommencer.

Les hommes restèrent figés de terreur. Normalement cela les aurait fait fuir mais l’a, ils étaient complètement figé comme pour effacer leur présence. Un peu plus et ils pissèrent dans leur pantalon. Morsus se déplaça rapidement et alla derrière le chef qu’il avait vu plus tôt à l’hôtel. Il lui chuchota à l’oreille : - Ton sang me semble excellent ! Je peux ?

Ces mots suffirent à faire fuir complètement le chef qui ne voulait pas mourir et les autres voyant un de leurs chefs dans cet état le suivirent en courant criant de peur.

-Pffff… Des gamines ! Fit Morsus en faisant la moue.

Yurushi n’eut le temps que d’élargir son sourire en réponse à la question de Morsus que d’autres invités entrèrent…
Le maître des lieux observa la scène, portant attention à chaque mouvement de vampire. Il devait avouer, même s’il ne le fera pas, qu’il faisait froid dans le dos, mais le démon, au lieu d’avoir peur, aimait ce genre de personne. C’était la première fois qu’il voyait une attaque comme celle-là, ce qui rendait le personnage encore plus intéressant.

Une fois le groupe parti, Akuji applaudit légèrement en s’avançant vers le vampire.

- Intéressant! dit-il simplement en le regardant avec un sourire amusé.

Il mit sa main sur son épaule.

- Laissez-moi me présenter : Yurushi Akuji, récent gouverneur de la dimension Kikoku.

Le démon tendit sa main à sa nouvelle connaissance. Lâchant tout contact avec l’autre, il lui demanda si c’était ces hommes qu’ils devaient venir le voir.

Il remarqua sur le sol la boîte blanche qu’une personne du groupe tenait dans sa main à leur arriver. Il alla à sa rencontre et le pris. Il jeta un regard à Morsus avant de l’ouvrir. Yurushi était une personne curieuse qui n’aimait pas qu’on lui cache des choses. À l’intérieur, une montre de valeur, en or blanc, était soigneusement posée sur un doux tissu noir qui faisait ressortir la belle couleur du bijou. Le gouverneur leva un sourcil, referma la boîte et la déposa sur la table, juste en face de la porte.

- Probablement qu’une de mes servantes va essayer de me la voler ou, du moins, la cacher jusqu’à ce que je demande où elle est, se dit-il à lui-même.

Il se retourna vers l’invité.

- Me feriez-vous le plaisir de vous faire visiter mon humble demeure? À moins que vous vouliez visiter les jardins que j’ai moi-même décorés, car tout ceci était médiocre et morbide. Si vous savez la quantité de créatures qui se promènent dans les alentours, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur..., mentionna le gouverneur en affichant un sourire énigmatique.

Si Morsus choisissait l’intérieur, il lui ferait découvrir les nombreuses sections de la cave, entre autres, où il exécutait la plupart de ses expériences ou, s’il choisissait l’extérieur, ils feraient une jolie balade dans le bois… en plus, la nuit était tombée…

Morsus arrêta de bouder et serra la main de Yurushi après que celui-ci se soit présenté.

-Je suis Morsus, vampire et chasseur à temps plein. Répondit le vampire, à la présentation du démon, en baissant légèrement la tête comme révérence avec un sourire qui ce voulait plus que machiavélique.

Le gouverneur lui demanda alors si les hommes qui étaient venu plus tôt était bien les hommes que le chasseur avait fait mention en arrivant. Morsus acquiesça prétextant qu’il c’était attendu à plus de ce genre d’homme.

Le Vampire regarda Yurushi prendre la boite qui était sur le sol, en regarder le contenu, refermer la boite et la déposer sur une petite table près de la porte. Il le regarda sans bouger jusqu’à se que le démon se retourne vers lui. Il lui demanda s’il voulait visiter les lieux ou s’il préférait visiter l’extérieur.

Morsus pensa un moment se demandant ce qu’il voulait vraiment. Après quelques minutes, il regarda le gouverneur avec un sourire amusé.

-Nous sommes qu’au début de la nuit, je ne sais pas si vous êtes un «couche tôt», mais j’ai toute la nuit. Si cela ne vous dérange pas, je visiterais bien les deux. Nous pourrions commencer à l’extérieur puisque j’ai déjà commencé par la.

Voyant qu’après sa présentation Morsus ne lui avait pas serré la main, il la considéra en haussant légèrement les épaules, mais sa petite révérence l’avait pardonné.
Devant le prétexte du vampire, Yurushi hocha lentement la tête, comme s’il ne croyait qu’à peine ce que le monstre de la nuit disait.
Par la suite, le gouverneur proposa de faire visiter son palais, offrant le choix à Morsus de visiter l’intérieur ou l’extérieur. Le vampire proposa de visiter les deux, commençant par le dernier proposer. Appréciant cette réponse, un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres.

- Et bien, allons comme vous proposez : l’extérieur et ensuite l’intérieur. De toute façon, je suis, moi aussi, un oiseau de nuit. Je ne suis pas « un couche-tôt » comme vous avez supposé.

En un mouvement, il enfila ses bottillons noirs et ouvrit la porte dans un grand geste, comme pour démontrer la splendeur de son domaine. Il sortit, inspirant une grande bouffée d’air frais. Il descendit les quelques marches qui menaient à son entrée.
Les ténèbres avaient envahi la cour, où régnait un silence inquiétant. Quelques plants de roses rouges bordaient la pierre, qui formait un long chemin. Une grande forêt formait un demi-cercle autour du palais. Il se tourna vers Morsus et sourit en ouvrant les bras.

- Ceci est ma charmante entrée, que j’ai eu peine à rendre plus jolie, dit-il en se repositionnant et se retournant. Il avança de quelques pas. Lorsque je suis arrivée, tout ceci était affreux : l’herbe jaune et morte, une végétation mal entretenue, la façade du palais négligée…

Il marchait de long en large, ne s’arrêtant pas de parler de tout et de rien, seul. Il était même à endormir les morts… Soudainement, il se tut. Il tourna la tête vers la gauche avant de se tourner mystérieusement face à Morsus.

- On nous attend dans les bois… Ne les faisons pas attendre, quel impoli serions-nous, n’est-ce pas?

Sans même attendre que le vampire ait dit quoi que ce soit, Yurushi pénétra dans les ténèbres de la forêt.
Un doux vent d’été traversait les feuilles des arbres, venant caresser le visage du manipulateur. Des ombres semblaient jouer, courir, entre les feuillages. De faibles gémissements, de plaintes, se faisaient entendre, glissant entre les branches poussées par le vent. Le démon marchait d’un pas lent et certain, comme pour imposer sa présence à des êtres inférieurs.

- J’aime bien cette forêt, elle est calme et relaxante… quand tu sais imposer ta place, bien sûr. Les gens ici sont beaucoup mieux que ceux d’où je viens, moins ignorants et imbéciles… Il réfléchit quelques secondes avant d’ajouter : en fonction de la personne tout de même.

Yurushi continua de parler ainsi, prenant quelques pauses pour laisser parler Morsus, si celui-ci le suivait, évidemment.
Il arriva devant une énorme pierre qui était trois fois plus haute et quatre fois plus grosse que le gouverneur. Il contourna la roche de trois pas vers la droite. Le démon regarda droit devant lui et brisa l’illusion créée par ses habitants. Il se positionna à côté de la porte et, avec un sourire énigmatique, Akuji laissa la créature de la nuit, qui était censée le suivre, passer en premier.

- Après vous.



(Si jamais tu n’as pas idée de ce qui pourrait avoir dans la «grotte», laisse moi le savoir, je vais allonger mon poste, mais je veux quand même que tu ajoutes ton grain de sel, voilà pourquoi j’arrête là )

(Désolé, j'ai fait mon possible, si jamais il y a quelque chose, dit le :3)

Morsus suivit Yurushi en l’écoutant et en regardant tout autour de lui. Ils arrivèrent alors dans l’entré du domaine, il ne l’avait définitivement pas remarqué quand il est arrivé. Il se dit mentalement que la vie dans un endroit aussi grand devait surement être ennuyeuse quand on est seul. Remarquant qu’il n’écoutait plus vraiment ce que le maitre des lieux lui disait, il secoua légèrement la tête pour chasser ses idées sans rapport puis continua de suivre le démon.

Soudainement, le gouverneur se retourna vers lui, lui annonçant qu’on les attendait dans la forêt. Sa même attendre une réponse, Yurushi se dirigea vers l’endroit obscur qu’était le bois.

Sans plus, Morsus suivit alors le maitre des lieux sans se poser de question. En marchant derrière celui-ci, un homme normal aurait eu la chaire de poule dans cet endroit, mais comme le vampire était une créature des ténèbres, il n’avait pas peur loin de la.

Ils marchèrent encore un petit moment. Durant ce temps, Yurushi parlait qu’il aimait mieux les gens ici que d’où il venait. Il ajouta qu’ils étaient moins imbéciles et moins ignorants dépendant de certain. Le chasseur ne compris pas trop ou le démon voulait en venir, mais il ne dit rien et se contenta de suivre l’homme devant lui.

-Je dois avouer aussi que cet endroit me plait. C’est comme pour un poisson dans l’eau, je suis dans mon élément alors si vous voulez mon avis, vous avez fait du bon travail. Dit-il alors s’en nécessairement vouloir flatter le gouverneur.

Finalement, Yurushi s’arrêta devant une très grosse pierre. Celui-ci ouvrit alors une porte caché puis invita Morsus à entré en premier qui accepta sans attendre plus longtemps. Tout ça l’intriguait de plus en plus.

À l’intérieur, se trouvait une très grande grotte. Ils s’y promenèrent un moment puis ils arrivèrent dans un endroit plus spacieux qui donna l’impression à Morsus d’être comme au centre d’un ni ou d’un village. Il ne voyait pas les habitants, mais il se sentait observé. Il pouvait entendre des mouvements, sentir quelque chose passer rapidement près de lui et même, il y avait quelques chuchotement. Des voix comme des courants d’air se faisaient entendre de plus en plus.

-Où somme-nous?

Morsus aurait pu utiliser sa technique des ombres, mais il ne voulait pas s’attaquer à quelque chose dont il ne connaissait pas et que quelqu’un d’autre connaissait. Du moins pas pour ce moment-ci. C’était peut-être un piège. Néanmoins, Yurushi avait l’air de savoir où ils étaient, alors il préférait demander.

Yurushi aimait le calme de Morsus. Disons qu’il n’aimait pas les excités ou les pouilleux. Le démon balaya du regard les ruines, car plus aucune « maison » n’avait ses quatre murs.

- Je crois que l’ancien gouverneur de ce palais ne rendait pas la vie facile à ses visiteurs ou même à ses domestiques… Ici, nous sommes dans un refuge d’esprits errants.

Après cette déclaration, il se retourna vers le vampire.

- Ils se sont approprié cette forêt et n’aiment pas beaucoup les étrangers, sauf si tu les portes en respect, bien sûr.

Il disait cela comme si de rien n’était. Pour être franc, Yurushi aimait bien que des esprits hantent sa forêt.

- Ils t’ont vu et senti approcher. Il a hâte de te rencontrer.

Sur ces mots, le gouverneur pénétra dans les ruines. Plusieurs ombres blanches, bleues ou violettes cherchaient à s’agripper à eux, les suppliant de les aider, mais certains voulaient les entraîner dans le même malheur qu’ils avaient subi et qu’ils enduraient.

- Étonnant la quantité qu’il y a, non?

Après s’être promené un peu, le manipulateur s’arrêta devant une ancienne construction. Seuls deux murs tenaient toujours debout.

- C’est ici que tu es attendu, très cher.

Il pointa la jonction des deux murs.

- C’est le plus ancien et il contrôle la troupe. Bonhomme mystérieux, pas facile à converser… Ah le malheureux, dit le gouverneur sur un ton faussement emphatique.

L’ombre orange, assise sur le seul meuble qui restait, se leva et vint à la rencontre de Morsus. Contrairement aux autres, les détails de l’ancien étaient visibles. Un visage squelettique, n’ayant rien dans ses orbites, il était vieilli et déformé par la soif de vengeance. Bref, il donnait froid dans le dos.

- Créature de l’obscur que tu es, apporte-nous ton aide et tu seras récompensé. Si tu refuses, c’est la mort qui t’attend. Nous avons besoin de ta force pour…
- Politesse, voyons! Commencer par les présentations. De toute façon, qui voudrait vous aider? Coupa Yurushi.
- Ce n’est pas à vous que je parle, sac d’os! mentionna l’esprit sans lâcher le vampire des yeux. Il tendit sa main pour toucher le vampire et continua : toi, oui, tu as la force et l’intelligence dont nous cherchons, dont nous avons besoin. Acceptes-tu de nous aider?

Yurushi jugea du regard l’esprit, il était dessus du message de l’ancien. Sans dire mot, pour les rares fois, il regarda Morsus et attendit sa réponse.


(Tu peux faire parler le squelette comme tu veux!)

Morsus fut un peut surpris lorsque le démon lui annonça qu’ils étaient dans un refuge d’âmes errantes. Mais si l’ancien gouverneur était un salopard, ce n’était pas nécessaire se poser des questions.

Soudain, Yurushi se retourna vers lui. Il ajouta que les esprits c’étaient appropriés la forêt et qu’ils n’aimaient pas les visiteurs sauf si on leurs portait en respect.

-Comment un porte respect à une âme errante? C’est plutôt difficile puisque qu’on doit dabors essayer de la comprendre.

Sans poser plus de question, le vampire continua de suivre le gouverneur.

Yurushi lui posa alors une question qui n’avait pas besoin de réponse. Morsus ne répondit donc pas puisque son attention était déjà plus porter sur les mains qui essayaient de l’attraper. Le vampire trouvait cela amusant. Non le fait qu’ils ne pouvaient pas vraiment l’attraper, mais quand il marchait sur une main ou qu’il en balayait une avec son pied, elle s’évaporait en une douce fumé de couleur. Après une dizaine de minutes, il se retrouvait presque qu’avec une arc-en-ciel qui le suivait de prêt.

Ils arrivèrent finalement à destination. Devant eux se trouvait les ruines d’une ancienne construction. Le démon pointa dans la direction du vieux bâtiment en décomposition. Il lui affirma que c’était là qu’ils étaient attendus. Le gouverneur lui dit alors que l’esprit qui habite ces lieux est le plus ancien et qu’il n’avait pas la conversation très facile.

Sur ce, ils s’avancèrent vers un meuble que ressemblait beaucoup à une petite hôtel. L’esprit qui s’y trouvait était de couleur orange. Morsus pouvait quand même très bien voir les trait du vielle homme énerver.

L’homme en question se leva de sur son meuble et s’avança vers le vampire. Il lui demanda de leur apporter son aide et il en serait récompensé ou bien si non sa serait la mort.

Morsus le pris comme une menace et cela ne lui donnait pas trop le gout d’être respectueux mais avant même qu’il puisse dire un mot, Yurushi prit la parole demandant politesse et ne portant lui-même aucun respect ce qui fit rire le chasseur.

L’esprit ignora le gouverneur et reporta son attention vers le vampire. Il le va le bras pour le toucher et affirma que Morsus était l’home dont ils avaient de besoin.

Celui-ci ne bougea pas d’une miette. Il n’avait pas peur d’une créature des ténèbres.

Yurushi regarda Morsus et attendit la réponse de celui-ci.

Le chasseur était curieux de ce que pouvait bien lui vouloir un esprit errant. Il avait le goût de lui répondre qu’il était partant mais, en même temps tout cela était peut-être un test ou même un piège du nouveau maitre de l’endroit.

- Que voulez-vous de moi?

- Cela veux-tu dire que tu acceptes?

- Je prendrais ma décision que lorsque vous me direz ce que vous voulez.

- Si tu n’accepte pas, tu mourras de toute façon.

- Je n’ai pas peur de la mort, je l’ai affronté plusieurs fois et ce n’est pas ici qu’elle l’emportera sur moi. Alors grouille toi papi je n’ai pas toute la nuit.

- Tu es effronté jeune homme devant l’un des esprits les plus terribles de cette ville.

-Vous voulez que je vous aide ou pas? Si rien ne vient alors je m’en vais.

- Soit tu l’auras voulu.

L’esprit se rassit sur son meuble.

-Comme tu peux le constater, nous ne somme pas en paix.

-Faut pas être aveugle pour le remarquer.

- J’aimerais que tu nous rendre ce qui nous à été pris.

-Que voulez-vous dire?

-Notre paix, notre vie, nos maisons, nos familles, nos amis et tout ce qui étaient important pour nous nous a été enlevé.

-Y’en un tas de chose dans ce que vous dite que je ne peux pas vous redonner.

-En effet! Mais la vengeance serait appréciée.

-Je peux vous dire que cela à déjà été fait, celui qui a créé votre misère n’est plus de ce monde. Yurushi Akuji ici avec moi est le nouveau gouverneur qui a prit sa place.

-Ce mal élevé?

-Faut avouer que vous n’êtes pas vraiment mieux. Mais peu importe pour confirmé ce que je viens de dire, envoyer un émissaire dans le monde des morts à la recherche de votre gouverneur.

L’esprit fit donc ainsi et envoya un autre esprit pour aller chercher l’ancien maitre qui avait causé tout ce mal.

-J’espère pour toi que tu as raison…

Il n’eu pas le temps de terminer sa phrase que l’émissaire réapparut avec un esprit qui avait l’air d’avoir été perturbé durant son sommeille.

-Que… que ce passe t’il ici?

-Tu avais raison jeune homme. Dit-il en se retournant vers le vampire. Maintenant on va avoir l’éternité pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Merci pour ton aide.

-Humm pardon il manque quelque chose là! Lança t-il voyant l’esprit commencer à disparaitre.

-Qui a-t-il?

-Il n’y avait pas une récompense à tout sa?

-Maintenant que tu en parle tu as raison.

-Et où est-ce que vous alliez?

-Nous retournons au pays des morts puisque nous pouvons maintenant y entrer grâce à ton aide. Mais pour revenir à la récompense, que souhaites-tu?

Morsus regarda Yurushi… Il pensa qu’il serait surement dérangé par la différence que cela ferait si les esprits errants n’étaient plus la. Il resta l’air pensif un moment.

-Je vous propose quelque chose pour ce qui vous à été enlevé. Je vous propose de vivre ici sous le règne du nouveau gouverneur pour reprendre ce que vous avez perdu. De plus, les gens qui serais jugé du même genre que votre ancien gouverneur vous serait apporté ici et vous pourrez en faire ce que vous voulez. Votre rôle sera aussi de protéger les murs du palais.

-Tu nous en demande beaucoup petit, et pourquoi accepterions-nous?

-Je vous donne une chance pour refaire votre image et de pouvoir vivre totalement en paix. Vous resterez ici le temps du règne du seigneur Akuji et lorsque celui-ci seras terminer, pourrez retourner comme bon vous semble dans le monde des morts.

- Tu as du courage petit et l’idée me plait je vais pouvoir prendre mon temps pour me venger. Cela vous semble t’il une bonne idée votre altesse? Fit-il poliment vers Yurushi.

( Voila désoler pour l'attente S'il y a quoi que se soit n'hésite pas à le dire. Désoler encore.)

Avant d’aller visiter l’esprit, Yurushi répondit à Morsus par un sourire, curieux de voir comment allait se débrouiller le vampire.
Le démon écouta attentivement la conversation entre les deux créatures des ténèbres. Certaines répliques de l’invité le firent sourire, appréciant cette forme d’impolitesse, comme les caractérisait l’esprit. Le gouverneur roula les yeux au nom de « vengeance », comme pour dire : « encore cette idée ».

Il étira un sourire faussement sympathique au moment où l’esprit le désigna par le nom de « mal élevé », qui se transforma rapidement en sourire amusé et hautain lorsque Morsus fit remarquer qu’il n’était pas mieux.

À sa grande surprise, le gouverneur qui était apparu devant eux n’était pas celui qu’il avait tué… Peut-être que l’autre n’avait pas été longtemps gouverneur ou simplement que c’était le gouverneur d’avant l’ancien… Pour sa propre image, il n’en dit rien.
Les âmes errantes furent ravies de reconnaître cet homme, qui semblait reposer en paix… mais plus pour longtemps. Au moment où ils allaient disparaitre, Morsus leur rappela leur entente : la récompense, cette fameuse chose qui intriguait Yurushi. Le vampire, sachant comment acheter le démon, demanda aux âmes de rester le temps de son règne et de protéger son palais, quoi de mieux que d’avoir des esprits comme gardien de ses portes lorsqu’on aime le pouvoir? Le gouverneur regarda Morsus avec un mélange de surprise et de reconnaissance, tout en restant snobe, à son habitude. Et, pour flatter encore plus son égo, son nouveau serviteur l’appela « Votre Altesse »… Yurushi était aux anges.

- Si l’idée me plaît? Comment pourrais-je refuser un tel cadeau que m’offre un nouvel ami? Je serais heureux de vous avoir dans mes rangs. Et bien, nous allons vous laisser veiller à vos occupations, termina-t-il.

Il tourna les talons, sans se retourner, et sortit des ruines. Marchant vers le palais, Yurushi commença un dialogue sans s’assurer que ce dernier soit présent.

- Vous êtes un drôle de personnage Morsus… Pourquoi avoir fait cette demande? Je ne dis pas que je ne m’en réjouis pas, mais cela m’a grandement surpris. Le mieux que je peux faire est de te remercier et non de te critiquer.

Arriver devant le palais, sur le chemin de pierre, il continua de marcher pour se rendre à l’arrière du palais. Arriver sur le côté, il s’arrêta et attendit. Silence… Dans la noirceur de la cour, seuls des grognements se firent entendre; des chiens qui courraient dans leur direction. Yurushi se tourna vers Morsus, un sourire fier aux lèvres. Trois gros chiens-loups noirs bondirent sur le vampire, et pas parce qu’ils étaient contents…

- Voici mes chiens. Je te laisse leur montrer de quel bois tu te chauffes, comme ça tu n’auras plus de problème avec eux. Mais essaie de ne pas les tuer.

Les chiens attaquèrent Morsus, peu importe où il se trouvait.

Morsus attendit que l’entente soit réglée entre Yurushi et l’ancien. Ensuite, le démon sorti des ruines. Il demanda alors au Vampire ce qui lui avait pris, pas qu’il n’était pas content, mais cela l’avait surpris.

-Ils vous seront utile, de plus c’était pour vous avoir sous-estimé plus tôt. Prenez-le comme un cadeau de bienvenue un peu en retard.

Ils continuèrent alors jusqu’au palais. Le chasseur suivait de près le gouverneur pour pouvoir parlé avec lui et pour pouvoir répondre si jamais celui-ci lui posait des questions.

Soudainement, Yurushi s’arrêta et se retourna vers Morsus qui fut alors attaqué par les trois gros chiens loups du maitre du palais.

Le vampire fut alors plaquer au sol par les bêtes qui ne voulaient définitivement pas jouer. Le chasseur tenta de se protéger grâce à ces ombres qu’il pouvait sortir du sol puis chercha un moyen de se sortir de cette situation.

-COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE NE TUE PAS SES MONSTRES ? Cria-t-il plus pour lui que pour autres chose.

Il avait de la difficulté à réfléchir. Son cerveau et sa deuxième personnalité lui criaient intérieurement de se dépêcher à foutre quelque chose alors que les chiens eux commençaient à attaquer les endroits moins protéger. L’un d’eux lui mordit alors la cuisse droite et un autre profita de la diversion pour lui mordre l’épaule droite. Le troisième, ayant l’air d’avoir été atteint de jalousie de ne pas avoir réussi à blesser lui aussi son adversaire, redoubla d’effort pour essayer d’atteindre Morsus au visage avec ses griffes.

Le vampire envoya alors une ombre directement dans le visage du chien qui lui mordait l’épaule. La bête couina puis recula violement ce qui arracha plusieurs bout de chair du chasseur. L’animal avait maintenant une profonde plaie au visage et se coucha au sol dût à la douleur en faisant des bruits de chien battue.

Morsus s’en prit alors au chien loup qui tentait encore de l’attaquer. Il rompit son bouclier d’ombre et repoussa la bête avec son pied valide. Ensuite, il aveugla le troisième toujours après sa jambe puis lui tira fortement les oreilles. L’animal relâcha sa prise pour tenter de mordre les mains du vampire. Celui-ci profita de ce moment pour prendre le loup par les pattes avant et le balancer sur l’autre qui l’avait rechargé.

Le chasseur se remit difficilement debout essayant de supporter la douleur du mieux qu’il pouvait. Les trois bêtes se relevèrent eux aussi et encerclèrent leur cible. Morsus profita de la distance pour les emprisonner avec leur propre ombre. Les chiens loups se débâtèrent difficilement s’essoufflant de plus en plus.

Yurushi observa le combat, évaluant la technique de combat de Morsus. Malgré le fait qu’il ne semblait pas avoir de stratégie, il se débrouillait plus tôt bien. Il restait là, les bras croisés, avoir toujours le même sourire hautain aux lèvres. Il fut fier de ses chiens quand ils l’immobilisèrent en le mordant à différents endroits. Cependant, les imbéciles, au lieu de l’achever, ils restaient au même endroit, mordant tout simplement plus fort. Du moins, il espérait que c’est ce que faisaient ses chiens-loups. Le gouverneur hocha la tête quand le vampire blessa l’animal pour se libérer de son emprise. Puis vint l’autre. Puis le troisième. Malgré la douleur, les combattants, autant les chiens que Morsus, se relevèrent pour terminer ce combat. Le démon apprécia l’idée qu’eut le visiteur : emprisonner les chiens avec leur propre ombre. En s’approchant du terrain de guerre, il applaudit.

- Bravo! Mes chiens sont vaincus. Ils ne vous feront plus aucun mal. Auriez-vous l’amabilité de les relâcher? demanda-t-il poliment. À moins que vous préfériez les tuer, bien sûr. Mais ils seraient malheureusement une grande perte pour moi, mentionna-t-il légèrement enfantin, ce qui donna l’impression qu’il se foutait un peu du sort de ses chiens. Bref, quand vous aurez pris votre décision, je propose de vous présenter l’intérieur. Comme on ne voit pas beaucoup dans la noirceur de la nuit, pourquoi ne pas aller se réchauffer à l’intérieur?

Sur ces mots, il tourna les talons et se dirigea vers la grande porte, laissant ses chiens se plaindre. S’ils étaient encore vivants, plus tard il irait les soigner.

- Si les chiens semblent souffrir, fais-les entrer dans la maison et installe-les dans la salle de bain la plus grande. J’irai m’occuper d’eux quand j’aurai terminé avec mon invité, dit-il sèchement au gardien de la porte principale.

Pour les rares fois, il ouvrit lui-même la porte, la laissant ouverte pour que Morsus puisse entrer, s’il le suivait bien sûr. Il chuchota à l’oreille de sa femme de chambre, qui quitta la pièce aussitôt qu’il eût terminé de lui parler. Il fit face à la porte, attendant ce dernier. Puis la servante revint avec deux coupes pleines : une avec du vin rouge, l’autre avec du sang frais.

(Si Morsus entre)

- Voulez-vous à boire? dit-il en lui tendant la coupe. Je crois que vous reconnaissez ce liquide. Il est O négatif. Comme je ne connais pas votre saveur préférer, j’ai pensé vous donner celui-là.

De la pièce principale, deux corridors étaient visibles. Dans le fond du hall, une grande table, sur laquelle était déposé un vase contenant deux roses rouges. Un long tapis était étendu sur le plancher, et deux autres petits menaient aux corridors. Sur la droite comme sur la gauche, des escaliers permettaient d’accéder à l’autre étage.

- Vous préférez commencer par le sous-sol, le rez-de-chaussée ou l’étage supérieur? demanda Yurushi.

Morsus sursauta légèrement lorsque Yurushi le félicita. Celui-ci lui demanda alors s’il voulait bien libéré gentiment ses chiens car il tenait beaucoup à eux. Le vampire regarda le gouverneur ave une moue mais il s’exécuta très lentement pour ressaisir les chiens si jamais ceux-ci essayaient de nouveau de l’attaquer.

Lorsque les chiens se couchèrent au sol, Morsus repris complètement son souffle et se détendit. Il emboita le pas à Yurushi qui donna quelques ordres à un garde, puis entra dans le manoir.

Le démon chuchota quelque chose à une femme de chambre qui partit aussitôt que l’homme fini de lui parler.

Le chasseur entra peu après le gouverneur puis les portes se fermèrent derrière lui. S’il n’était pas une créature des ténèbres cela lui aurait probablement donné des frissons et il aurait eu peur pour sa vie. Heureusement qu’il aimait les défit et que rien ne lui faisait réellement peur.

Yurushi lui proposa quelque chose à boire lorsque la dame revint avec un plateau et deux coupes. L’homme lui tendit une coupe avec un liquide qu’il ne sentait que trop bien. L’hôte lui affirma que c’était du sang et du O négatif puisqu’il ne connaissait pas sa saveur préférer.

-C’est pas un nouveau test j’espère ? Demanda-t-il méfiant.

Morsus prit gentiment la coupe en remerciant le démon. Il leva son vers comme pour un toast puis pris une petite gorgé pour gouter au liquide divin.

-Il est chaud en plus, je me demande où vous avez bien pu dénicher ça. Commenta-t-il avec un sourire joueur comme s'il avait une idée sur la question.

Yurushi lui demanda alors par quel étage Morsus voulait bien commencer la visite. Celui-ci n’en avait aucune idée. Mais il allait aller avec sa première idée et gardé le meilleur pour la fin.

-On pourrait commencer par le deuxième étage et finir au sous-sol vous en penser quoi ?

Morsus pris une autre gorgé de sang et ses blessures cicatrisait rapidement.

Yurushi étira son sourire quand le vampire lui demanda si cela était un test.

- Mais voyons, je ne passe pas ma vie à tester les gens, dit-il d’un ton faussement triste.

Il leva également son verre et l’accota sur celui de son invité avant d’en boire une gorgée. Un large sourire malveillant traversant les lèvres du gouverneur quand Morsus se demanda où il avait bien pu prendre cela.

- Un jour, il va falloir que j’arrête de tuer mes serviteurs pour mon plaisir personnel, se dit-il à voix haute, répondant par le fait même à la question.

Puis Morsus proposa de commencer par le deuxième étage, et terminer par le sous-sol. Très bon choix! Il hocha de la tête et se dirigea vers le grand escalier qui était au fond du hall.

- Ces deux escaliers mènent au même endroit. J’aime bien en avoir deux, cela donne un côté encore plus luxueux au palais, mentionna-t-il avant de monter les marches.

Une fois en haut, il se tourna vers Morsus.

- Vous êtes chanceux, je dois en convenir. Premièrement, vous allez sortir vivant de ce palais, mais, en plus, c’est moi qui suis votre guide pour la soirée. N’est-ce pas des privilèges?

Il s’avança dans une grande salle carrée. Les murs étaient beiges avec des bordures rouges. Une jolie table rouge vin était juxtaposée au mur, sur laquelle se trouvait un mince pot de fleurs contenant des roses blanches. Un long tapis rouge foncé était déposé sur le bois du plancher. Ce dernier était disposé en « T », montrant que deux couloirs étaient reliés à cette salle. Le plafond uniforme blanc était orné de motifs circulaires. Dans son centre s’y trouvait un lustre de cristal, qui servait d'éclairage, auquel pendaient de petits losanges.

- Commençons par une des grandes chambres, dit-il en marchant vers le couloir de gauche.

Ce couloir contenait trois portes. Il s’arrêta devant la première à gauche.

- Ici, il y a la chambre des invités. MES invités, bien entendu. Mes amis se reposent ici après un long voyage qu’ils ont entrepris pour me rendre visite.

Il tourna la poignée de porte, argentée, puis il poussa cette dernière, de sorte que le gouverneur reste à l’extérieur.

- Entrez, je vous pris. Ne soyez pas gêné, dit-il, forçant Morsus à entrer le premier. Vous savez ce que j’aime de cette pièce? demanda-t-il, amusé.

Il tapa dans ses mains et la lumière s’ouvrit, laissant apparaitre le décor de la chambre. Yurushi força Morsus à entrer. Une fois dans la pièce avec le vampire, le maître de la maison recula de deux pas. Soudain, la porte se referma bruyamment. Elle s’était verrouillée.

- Ah! Comme j’aime m’amuser avec ceux qui viennent me visiter, ricana-t-il. Mon cher Morsus, soyez plus perspicace que cette pièce et vous n’aurez pas besoin de mon aide pour en ressortir! mentionna-t-il, assez fort pour que le prisonnier puisse entendre ses dires.

Yurushi s’accota au mur en face de la porte, un sourire sadique aux lèvres.

Morsus ne put s’empêcher de sourire lorsque Yurushi affirma qu’il devait arrêter de tuer ses domestiques pour son plaisir. Le Vampire termina son verre de sang après que son hôte est approuver son choix puis suivit celui-ci jusqu’au grand escalier.

Le chasseur regarda les escaliers qui lui semblaient immense et se dit qu’il comprenait maintenant les gens dans les villages à se plaindre qu’ils payaient trop chère de taxe en voyant cette trop grande bâtisse qui était de toute évidence à moitié inutile au nouveau proprio.

-C’est bien, vous obtenez gloire et argent et en échange vous lancer de la merde. Félicitation ! Se dit-il à voix basse pour lui-même mais quand même à voix haute.

Morsus monta alors les escaliers et après être enfin arrivé au ‘’deuxième’’ étages, Yurushi se retourna vers lui.

Apparemment, il devait se contenter chanceux d’être avec le gouverneur et en plus c’était son guide. Mais en fait c’est qu’il s’en foutait du guide. Il aurait pu se promener tout seul s’il aurait voulu, mais sa putain de curiosité l’amenait à aimer les défis et ainsi à vouloir savoir qui était le charmant homme qui se trouvait devant lui. Mentalement, Morsus se mit un doigt dans la gorge pour vomir. Et pour le privilège, franchement, il aurait préféré une jolie blonde innocente qu’il aurait pu se taper avant d’aller faire un somme… finalement, il avait peut-être perdu un peu trop de son ‘’précieux’’ sang à penser comme ça. Mais tout de même l’idée lui plaisait quand même mais il garda sa pour lui et fit un simple sourire.

Le vampire examina la nouvelle pièce dans laquelle ils venaient de pénétrer, puis se dit à nouveau que toute cette beauté n’était que secondaire et sans importance. Sûr, elle était jolie, mais dans un endroit comme celui-ci où personne ne pouvait et où personne n’avait réellement le temps de vraiment contempler la pure beauté de cette endroit, elle existait donc pour rien… Quel dommage !

Le démon continua vers, comme il l’avait dit, les grandes chambres. – Pourquoi tout est obligé d’être grand. Y’a-t-il tant de chose à mettre dans une chambre à part un meuble à vêtement et un lit ? Garda-t-il de nouveau pour lui-même en suivant poliment l’hôte.

Ils s’arrêtèrent alors devant la première porte d’un couloir qui en contenait trois. Cette chambre était pour les invités, il n’y avait donc pas grand-chose à l’intérieur à part une décoration exemplaire. Morsus leva quand même un sourcil lorsque Yurushi parla de ses amis. Avait-il vraiment des amis ?

Le gouverneur ouvrir donc la porte puis insista pour que le chasseur entre en premier. Le maitre des lieux questionna la créature des ténèbres sur s’il savait pourquoi il aimait cette pièce.

-Comment voulez-vous que je le sache. Je ne sais pas, peut-être parce la poigner est en argent tient?

L’hôte tapa dans ses mains puis la lumière s’ouvrit. Et en effet la chambre était splendide.

-J’espère que vos ‘’amis’’ ne sont pas danseur hawaiien, car sa vous couterait cher d’hydro. Morsus ne put s’empêcher de rire à sa remarque. Ce qu’il pouvait être drôle des fois. Il se calma puis entra dans la pièce pensant que Yurushi le suivait. Au contraire, la porte se referma puis il se retrouva seul dans une grande pièce. Trop grande qui pouvait cacher plein de chose trop discrète.

Il entendit le démon parler de l’autre côté de la porte. D’après ce qu’il avait entendu, les pièces pouvaient être perspicaces. Il secoua la tête et se jura mentalement de se venger un jour. Sa deuxième conscience se mit à l’injurier ce qui n’aida pas à la situation.

-(T’es vraiment un imbécile tu le sais ça ?)

-oh mais la ferme t’as rien foutu alors ne te mêle pas de mes affaires.

-(T’as l’air d’oublier le détaille que tes affaires ses aussi les miennes.)

-Non ce n’est pas vrai. Je t’interdis de fouiller dans mon journal.

-(Je le vois quand tu regardes dedans… Tu crois que je suis qui moi déjà ?)

-ARRGH… MAIS J’AI FAIT QUOI POUR MÉRITER ÇA MOI ?

-(T’aime croire que t’es plus puissant que ce que tu ne l’es en réalité. À te regarder allez, je me demande encore pourquoi j’ai voulu devenir vampire. Ça m’as rendu singlé et sa m’as mis un abrutis sous les bras.)

-Arrête de te moquer de moi sinon tu vas le payer !

-(Vas-y, j’ai hâte de voir ça !)

Morsus arrêta alors de se chamailler avec lui-même réalisant qu’il avait l’air complètement stupide et que de toute façon son humain intérieur commençait à avoir raison ce qui le lui plaisait vraiment pas. Il soupira longuement pour se refroidir les idées puis essaya de se concentrer sur où il se trouvait.

-La prochaine fois que je viens ici, je m’apporte mon sac de voyage. Je sais même pas pour combien de temps j’en n’ai à passer ces PUTAIN DE TEXTE À LA CON ! Cria-t-il assez fort pour que Yurushi l’entende de l’autre côté de la porte. Il soupira de nouveau en maudissant cette homme. J’ai l’air de quoi là en plus.

-(Tu veux vraiment le savoir ?)

Le vampire n’ajouta rien ignorant la question de l’autre.

Il regarda autour de lui et vu que quelque chose n’allait pas. Où c’était-il fourrer encore. Lui et ses idées à la noix. Il tapa alors des mains comme l’avait fait le démon plutôt puis alla se coller contre l’un des coins de la pièce pour mieux voir les autres créatures des ténèbres s’il en avait. Il s’attendait à tout voir. Mais peut-être pas à ce qui allait suivre.

Yurushi sourit lorsqu’il entendit les paroles de l’invité. Il resta curieux de savoir comment il allait se débrouiller.

Tout était maintenant noir dans la pièce. L’esprit de malheureux défunts se réveilla, cherchant à s’agripper à la créature de la nuit. La dizaine de fantômes essayaient de parler, mais seulement des cris et des drôles de bruits sortaient de leur bouche. Des bras sortirent des murs où Morsus s’était collé. Ils essayèrent d’attraper le vampire. Ils voulaient que ce dernier les rejoigne. Le plancher devenu comme du sable mouvant, faisant couler le prisonnier petit à petit dans le sol.

Soudain, les esprits disparurent dans de longs cris sourds. La respiration d’une grande créature se fit entendre. Il râlait. Une odeur de chair en décomposition emplit la pièce. À chacun de ses pas, on entendait ses os se toucher, craquer. Il s’approcha tranquillement du vampire. D’un bond, il sauta sur ce dernier, essayant de le mordre. Au claquement de sa mâchoire, un cri de femme retentit.

Soudain, la lumière resta ouverte. Tout était redevenu calme. Du moins, pour l’instant. Puis la pièce se mit à trembler, entrechoquant la vitrerie que contenait la chambre. La lumière clignota de plus en plus fréquemment. Laissant, à chaque fermeture, la vision d’un chien auquel manquait un œil. Quelques morceaux de chair étaient encore accrochés à ses vieux os. Sa mâchoire était presque entièrement découverte. Et ce qui restait de son pelage était empli de sang. Il hurla. Un long bruit écho qui résonna dans la pièce. D’autres de ses semblables arrivèrent telle une meute de loups. Ils grognèrent et encerclèrent l’intrus. Finalement, la lumière resta allumée, rétablissant le calme dans la pièce…

(Désoler de l'attente, c'est un long poste, mais j'espère que sa valait la peine d'attendre. Amuse toi avec la suite comme tu veux XD)

Morsus commençait à nettement ressentir qu’on se moquait de lui. Il fût tellement concentrer dans ce qu’il pensait, qu’il se surprit à sursauter lorsque les esprits s’accrochèrent à lui. Il se mit une main devant la bouche pour ne pas crier et faire plaisir à l’hôte du manoir.

Ses yeux étant parfaitement habituer dans le noir, il se reprit rapidement en s’apercevant que ce n’était qu’en fait que de simples fantômes qui cherchaient le chemin de leur existence comme les autres et comme les précédents, ils essayèrent eux aussi de parler au vampire.

Morsus, devant l’incompréhension de leur parole, leva un sourcil puis essayait tant bien que mal de composer des phrases pour facilité la tâche aux défunts.

Soudain, des bras sortirent des murs puis tenta de faire passer le vampire aux travers de ceux-ci. Le chasseur, complètement écraser contre les parois de la pièce, ne pu guère se déprendre lorsqu’il commença à couler dans le plancher.

-Tu parle d’une baraque de dingue.

Puis, tout à coup, tout s’arrêta dans de long cri aigu. Mais un autre son tout aussi inquiétant que le silence se fit entendre. Humain Morsus se cacha dans le fond se sa mémoire et le vampire se retrouva tout seul. Tout ce qu’il entendit à se moment fût un :Débrouille toi tout seul, c’est ta merde après tout!

L’odeur qui suivit lui glaça encore plus le sang que ce qu’il l’était déjà. L’air sentait la chair pourrit. L’air était lourd et donnait l’impression de disparaitre. Morsus avait de la difficulté à respirer et il tentait bien que mal de reprendre son souffle après avoir été écrasé par une dizaine de bras contre un mur qui n’était surement pas vide. Le sol donnait l’impression de trembler et d’affreux bruits de craquement s’approchaient de lui. Le vampire resta à quatre pattes la tête baisser et fixant le sol. Il essayait de se concentrer sur la créature qu’il n’osait pas regarder.

Il senti dans l’air que la créature avait sauté vers lui. Il fit monter devant lui comme un petit mur de ténèbres qui se servit comme bouclier. Puis un nouveau cri se fit entendre quand il sentit que la bête s’écrasait contre l’ombre qui les séparait. La lumière c’était allumé et Morsus passa la tête pour voir de l’autre côté de sa protection.

-Est-il passé à travers? C’est trop génial, je ne savais pas que je pouvais faire sa!

Complètement dans sa bulle, il ne comprit pas se qui se passait tout de suite. L’ombre s’écroula et il pu facilement distinguer le visage du chien qui se trouvait toujours devant lui et qui était définitivement trop près. Il pouvait sentir son halène qui empestait la charogne. Puis d’autre se joint à lui. C’était un beau scénario des chiens de l’enfer qu’on n’avait pas nourrit depuis des lustres.

Le vampire se colla de nouveau au mur. Il était peut-être une créature des ténèbres, mais si ces bêtes étaient réellement des chiens de l’enfer, il allait passer un sale quart d’heure.

La lumière resta complètement allumée et tout semblait calme à première vu. Sauf que le chasseur connaissait trop bien les créatures de la nuit pour savoir que ce n’était pas terminer. Tout le remue-ménage des lumières et tout, n’était qu’un signe pour montrer leur présence. Morsus avait l’impression de sentir son cœur battre à lui défoncer la poitrine. Si son cœur avait eu une personnalité, il prendrait surement ses jambes à son coup. Mais comme il n’avait pas de jambe, il était coincé la.

Dans la lumière, il ne pouvait pas sentir la présence des chiens, mais il savait qu’ils étaient toujours là. Il devait refermer la lumière avant qu’il soit trop tard et que sa gorge soit arracher avant même qu’il s’en rende compte. Il était mal barré, parce que même les armes n’avaient pas d’effet. Il n’avait pas le choix, il devait les affronter.

Il tapa des mains et ce qu’il vu était loin d’être ce qu’il s’attendait. L’un des chiens avait déjà sauté vers lui. Lorsqu’il voulu esquiver, le vampire remarqua que des bras le retenait au mur. Il lâcha un jurons et le chien referma sa mâchoire sur le côté gauche du corps, les dents s’étaient enfoncer dans la peau à partir du cou, passant par les côtes et la taille ainsi que la moitié de son bras. La mâchoire de la bête était tellement puissante que Morsus croyait que la moitié de son corps allait être broyé et arracher.

Le chasseur se mit à cracher du sang et il avait de plus en plus de mal à respirer. Il voyait un peu flou, mais il pouvait toujours sentir la présence des clébards. Les bras le maintenait toujours et il ne pouvait de se fait, pas ce défendre.

(- Pourquoi tu n’es jamais capable de te débrouiller tout seul quand tu te mets dans la merde?)

Des ombres apparurent et fouetta le chien qui continuait d’enfoncer ses crocs dans le corps du vampire. La bête folle de rage lâcha sa proie et tenta de mordre l’ombre ce qui était inutile puisqu’il ne faisait que passer à travers.

-Je pensais que t’était qu’une poule mouiller qui avait toujours les chocottes. Depuis quand tu sais utiliser les ombres?

(- Si tu arrêterais de te concentrer sur ta petite personne, tu verrais que je peux moi aussi faire emblant que j’existe, c’est aussi mon corps je te signal alors il est normal que je sache comment le défendre même si c’est un abrutis qui s’en sert!)

-C’est bien tout sa, mais ils sont au moins dix et je suis attacher au mur.

(- Wow, c’est la première fois que je t’entends dire quelque chose de la sorte qui sonne comme si tu abandonnais. Tu aurais finalement trouvé plus fort que toi? Sa doit être honteux de savoir que t’as été battue par ces trucs là.)

Il n’y eu pas de réponse. Morsus humain savait que son double n’allait pas bien et la douleur qu’il ressentait était assez forte pour savoir que si son côté vampire était toujours conscient, c’était seulement parce qu’il ne pouvait pas se permettre de mourir là.

-Ce gouverneur de mes deux… Il ne s’en sortira pas si facilement… Dit-il avec toujours de la difficulté à respirer. Son souffle sifflait et son corps était rempli de sueur. Il poussait ses limites et savait qu’il en avait pas pour très longtemps avant de perde connaissance.

Malheureusement, il ne connaissait pas la maison et ne pouvait donc pas se faire disparaitre sans savoir s’il allait en ressortir plus en sécurité. Il bougea alors la main qui avait l’air assez libre puis tapa deux coups sur le mur le plus fort qu’il pouvait. Il fut heureux de voir la lumière s’allumer. Pour la première fois, il voulait rester comme sa mais savait que c’était impossible.

Il sauta vers l’avant sans plus attendre puis retapa dans ses mains et fit sortir ses deux armes accrochées à ses bras. Tous les chiens c’étaient lancer à sa poursuite. Un réussi à le mordre à la jambe et un autre au bras droit. Le vampire coupa la tête au deux monstres qui le tenaient (mordaient). Il esquiva de nouveau puis un autre le plaqua contre la porte avec sa tête. Morsus cracha du sang à nouveau. Il réussi quand même à lui traverser l’une de ses lames à travers la boite crânienne. Il toussa puis tomba sur un genou.

-Merde!! Je n’ai plus de force… Je perds trop de sang. S’il voulait que je refasse la peinture, il avait qu’a le dire sa aurait été plus simple!!

(-MAIS TU T’ARRÊTE DONT JAMAIS!!! CE N’EST PAS LE MOMENT DE PLAISANTER! ILS VONT T’ARRACHER LA TÊTE!)

-Cri pas comme ça, j’ai déjà assez mal à la tête. Dit-il d’une voix grisante.

Il se releva et jeta un regard meurtrier aux chiens restant. Il fit apparaitre rapidement des lianes noires qui s’accrochèrent aux pattes des bêtes puis bougea rapidement entre les monstres et coupa le bout de colonne qui rattachait leur tête à leur corps.

Il ne pu se retourner voir si tout avait fonctionné comme il voulait, mais il sentait toujours une présence. Il s’étouffa et n’arrivait plus à respirer.

(- Merde! Ne meurt pas… Tu ne peux pas… Ressaisit toi… ……)

La voix dans sa tête disparaissait et il perdit complètement connaissance.

Yurushi éprouva une drôle de douleur à la poitrine… Il avait créé le piège dans cette chambre, mais ne contrôlait jamais complètement ce qui s’y trouvait. Il se concentra et sentit ce qui se trouvait dans la pièce. Il eut petit sourire en coin.

- Alors, c’est donc de ça que tu as peur mon cher ami, dit-il en prenant son téléphone.

Il téléphona à une de ses servantes et passa une drôle de commande… Il se doutait du déroulement de la suite. Morsus se débrouillait bien. Il affrontait et ne se laissait pas abattre. Cependant, les blessures furent nettement plus dommageable que ce que l’aurait cru Yurushi.
Lorsque le vampire s’effondra au sol, il entendit le déclic de la porte. Elle s’était débarrée d’elle-même. Bonne chose, le gouverneur n’aurait pas besoin de défoncer la porte. Cette dernière s’ouvrit en grinçant. Il entra dans la chambre. La porte se referma rapidement et le manège recommença.

- Ça suffit, bande d’imbéciles, c’est moi! Allez vous recoucher bande de cabots! dit-il d’un ton sec pour ramener l’ordre.

Le gouverneur sortit de la salle après avoir pris Morsus dans ses bras, comme on prend une dame. Il l’amena dans son salon. Il l’étala sur la table, puis le déshabilla (il lui laisse ses sous-vêtements). La servante qu’il avait appelée plus tôt arriva avec un plateau contenant des poches de sang, deux aiguilles, des linguettes et du désinfectant. Yurushi arrêta l’hémorragie, banda les plaies après les avoir désinfectées et perfusa le vampire avec du sang O négatif. La servante emportant un support pour que le gouverneur puisse y déposer les deux poches de sang.

- Répare ses vêtements, ordonna Yurushi à un servant curieux qui l’avait regardé faire.

Il lui lança les vêtements et lui dit de ne pas oublier de les laver.

Le gouverneur alla rapidement à sa bibliothèque pour aller se chercher un livre et des couvertures. Il retourna au salon, déplaça délicatement le blesser sur le sofa et étendit les couvertures sur l’homme presque nu. Il s’installa sur le love-sit d’en face et gardant un œil sur Morsus, lui laissant le temps de reprendre conscience.

La cuisinière avait commencé à préparer le dîner : une bonne odeur de porc emplissait la maison.

Il se sentait couler. Il avait l’impression que les ténèbres se retournaient contre lui et qu’elles refermaient leurs griffes dans sa chair. Soudain, il toucha le fond, mais même s’il ouvrait les yeux, le noir était trop épais et trop profond pour qu’il arrive à voir quelque chose. Il n’arrivait plus à bouger et quand il essayait de parler rien ne sortait de sa bouche.

Il essayait de se rappeler ce qui c’était passer avant qu’il arrive dans cette endroit dépourvu d’être vivant. Il se souvenait d’un bar miteux comme nombreux qu’il fréquentait parce qu’il préférait ne pas être vu dans les mieux présentables. Une bande d’homme qui se croyait stupidement fort, comme beaucoup d’autre. Une conversation intéressante comme plusieurs autres et un gouverneur. Élément déclencheur. Il se souvenait. Le défit face aux hommes trop bêtes. Le test avec les fantômes, l’arrogance du nouveau maitre du palais, ces pièces immenses et  les chiens de l’enfer…

Qu’est ce que gouverneur à la noix avait bien pu lui faire. Morsus pensa un instant qu’il avait peut-être finalement été mangé par les chiens et qu’il se trouvait dans une autre dimension.  Il paniqua lorsqu’il entendit de fort grognement devenant de plus en plus fort. Il tentait bien que mal de bouger mais sans résulta. Il eu de nouveau l’impression de tomber puis il ressentit l’inconfortable sensation de se faire empaler dans tout son corps jusqu'à la tête.

Dans la chambre de Yurushi, Morsus se réveilla en sursaut. Il était tout en sueur et son cerveau était toujours en état d’alerte. Il avait le souffle court et il regarda rapidement autour de lui paniquer. Ce n’est que lorsqu’il réalisa qu’il voyait enfin de la lumière qui lui fit mal aux yeux, qu’il se calma légèrement. Il leva sa main et la porta devant ses yeux et tenta de faire le point dans sa tête.

(-Tu te réveille enfin j’ai eu peur que je sois devenu légume.)

-Oh la ferme! Dit-il à haute voix.

Il passa ses jambes hors du divan et regarda autour de lui. Il ne vit pas immédiatement Yurushi qui lisait sur le love-sit à côté de lui. Le vampire remarqua soudainement qu’il avait des bandages et sous la couverture qui recouvrait maintenant la moitié de ses jambes, il réalisa finalement qu'il ne portait d'autre vêtement que ses boxers et ses bas. C'est alors que sa double personnalité explosa à la ‘’randomness’’. Son côté humain rougissait comme si c’était la chose la plus affreuse de sa vie.

-MAIS QU’EST-CE QUI SE PASSE?

-Calme-toi!

-IL DOIT NOUS MANQUER DES MORCEAUX, TU SAIS LES RÊVES VEULENT SOUVENT DIRE QUELQUE CHOSE!

-Arrête! S’il nous manquerait des morceaux ont ne verraient pas nos deux jambes et nos deux bras. Affirma-t-il levant ses deux avant bras.

-ON EST BLESSÉ ET ON NE PORTE PRESQUE PLUS DE VÊTEMENT! Y'A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE!

-Et alors?

-ON POURRAIT NOUS AVOIR FAIT DE MAUVAISES CHOSES! TU TE SOUVIENT DE SE QUI C'EST PASSER DANS TON RÊVE!?

-Ce n'était qu'un rêve justement....

-TU SAIS, SA FAIT TRÈS LONGTEMPS QU’ON N’A PAS RÊVÉ, ALORS ÇA VEUX SURMENT DIRE QUELQUE CHOSE.

-Tu panique pour rien! Vampire Morsus commençait à perdre patience d’entendre sa deuxième personnalité lui crier dans les oreilles. Il peut y avoir plein d’effet secondaire après un combat contre les ténèbres et tu le sais.

-SI TU NE SERAIS PAS SI IMBÉCIL ET PLUS PRUDENT ON COMPRENDRAIT PLUS SOUVENT LA SITUATION DANS LAQUELLE NOUS NOUS TROUVONS!

-SI T’ES SI INTÉLIGENT, TU POURRAIS SORTIR PLUS SOUVENT ET ARRÊTER DE TE CACHER DERRIÈRE MOI!

-J’ARRÊTERAIS DE ME CACHER DERRIÈRE TOI SI T’ARRÊTERAIS DE PRENDRE MA VIE POUR UN JEU!

-C’EST PAS MA FAUTE SI TA VIE EST SI ENNUYANTE QUE JE NE TROUVE RIEN DE MIEUX À FAIRE.

-MA VIE N’EST PAS ENNUYANTE, ELLE ÉTAIT JUSTE COMPLIQUÉ. MAIS C’ÉTAIT MIEUX ÇA FINALEMENT!

-… BEN T’AVAIS QU’A PAS DEVENIR VAMPIRE AU DÉPART! (Soupir) Pis débrouille toi!...

-Pfff… Humain Morsus resta planter là voir si son côté vampire allait ajouter quelque chose.

Il regarda alors autour de lui voir s’il ne pouvait pas deviner où il se trouvait. C’est à se moment qu’il tomba nez à nez avec le gouverneur.

-Ça c’est gênant…  Dit-il presque qu’inaudible en rougissant de nouveau.

Yurushi baissa son livre et regarda dans la direction de Morsus lorsque ce dernier se réveilla en sursaut. Le gouverneur fronça le sourcil lorsque le vampire prononça ses premiers mots. Personne n’avait le droit de lui donner un ordre. Avant de se lever pour aller voir l’invité, il remarqua le changement de personnalité. Il garda ses mains sur ses genoux, prêt à intervenir se nécessaire.
Il se ré-accota sur le dossier du sofa puis croisa les jambes lorsqu’il réalisa deux choses : 1. Morsus parlait au plusieurs, 2. Il semblait soit se répondre, soit être prit dans sa tête ou soit de se répondre à haute voix… qui sait. Yurushi ferma son livre après y avoir insérer un signet. Un petit sourire étira ses lèvres. Plus ça allait, plus il trouvait Morsus intéressant. Plus il écouta, plus son sourire devenait moqueur. Il trouvait la situation très drôle.
Après son auto dispute, le regard du vampire se posa sur lui. Sa main droite supportait sa tête et il regardait Morsus avec un immense sourire, qui s’élargit lorsque l’invité rougit. Ce dernier marmonna des mots imperceptibles, mais Yurushi n’était pas assez imbécile pour ne pas remarquer la gêne dans les yeux jaunes du plus jeune. Le gouverneur se leva et s’approcha lentement du blesser.

- Je vois que vous avez repris du mieux, mentionna-t-il en regardant Morsus dans les yeux. Dites-moi, à qui parliez-vous un peu plus tôt? demanda-t-il.

Le démon s’installa à côté du vampire, appuyant son grand fessier sur le lit. Il se leva pour se diriger vers la porte. La femme de ménage avait déposé les vêtements de l’invité sur une table à côté de la chambre. Le gouverneur les prit et les amena à l’humain.

- Voilà vos vêtements, mon cher. Déjà que mes servantes ont de la difficulté à me supporter, je ne gâcherais quand même pas le bon repas qu’elles ont préparé pour vous, non? demanda-t-il avec un sourire pervers.

Yurushi laissa Morsus tranquille pour ne pas le blesser davantage. Déjà que cette incident n’était pas prévu, le gouverneur ne voulait quand même pas que la condition de l’humain/vampire s'aggrave.

Morsus se sentit très mal à l’aise lorsque qu’il remarqua que Yurushi le regardait avec un large sourire. Ça avait vraiment quelque chose de flippant. Lorsqu’il vu le gouverneur s’approcher, il se recroquevilla sur le sofa ses jambes et ses bras replier contre lui qui faisait une barrière entre lui et le démon pour ne pas que celui-ci lui fasse du mal.

Le maitre des lieux lui parla d’une voix douce ce qui laissa le vampire perplexe. Il lui demanda alors avec qui il parlait un peu plus tôt. Il avait tellement peur, comment son putain d’autre avait pu le laisser dans une situation pareille. Il senti alors Yurushi s’assoir à côté de lui. Morsus détourna les yeux vers le mur derrière de divan peu importe la distance à laquelle il était. Il ne voulait pas montrer son impuissance devant ce monstre. Mais sans vraiment savoir pourquoi, il répondit tout de même à la question. Il était trop poli et il le savait et ça l’énervait toujours au plus haut point.

-C’était avec Morsus… Répondit-il simplement comme si c’était la chose la plus normale du monde. –On c’est encore fâché et maintenant je suppose qu’il me boude parce qu’il sait que j’ai raison. Pff… ce qu’il m’énerve. Il croit que mon corps lui appartient et qu’il peut en faire ce qu’il en veut. Il est peut-être capable de se défendre et de plaire aux femmes, mais c’est tout de même un salopard de première qui ne pense qu’a lui. Il se fou de se que je ressens et il n’en fait qu’a sa tête. Il à été la pire erreur de ma vie et…

Il réalisa soudainement qu’il avait beaucoup parlé puis il regarda le gouverneur qui le regardait toujours. Son visage devint rouge tomate et il entendit presque qu’une remarque intérieur qui disait que c’était vraiment intéressant un vampire qui pouvait posséder une telle couleur sur le visage. Humain Morsus senti alors que c’était son autre qui se moquait royalement de lui et il le sentit comme un : « Tant pis, tu l’as cherché, endure! ».


-J’vais te le faire payer sale ordure! Annonça-t-il à lui-même en se recouvrant les oreilles puis en se resserrant un peu plus sur lui-même presqu’une larme à l’œil.

Le vampire ferma les yeux désespéré et trop nerveux pour la situation. Il ne savait pas comment se sortir de cette situation et il ne savait pas comment invoquer les ombres à la perfection. La dernière fois son corps c’était presque séparé en deux parce que la porte qu’il avait ouverte était trop petite et qu’avec son manque de concentration, elle c’était presque refermé sur elle-même le coupant en deux par la même occasion. Il n’avait jamais osé réessayer après cela. Il senti Yurushi quitter le divan puis il ouvrit les yeux immédiatement pour voir ce que le maitre du manoir faisait. Celui-ci lui apporta des vêtements qu’il lui tandis en s’approchant de nouveau et en l’invitant à souper d’une drôle de façon.

Morsus ne faisait pas vraiment confiance au démon. C’était quoi toute cette gentillesse soudainement? En plus avec se sourire pervers de vipère. Le vampire prit rapidement les vêtements puis sous le regard de Yurushi, il les inspecta un à un. C’était trop louche. Il devait surement avoir mit quelque chose dedans. Peut-être des araignées qui paralysent avec une seule morsure! Ou peut-être de la poudre à gratter! C’était moins evil, mais sa restait tout de même mesquin et ainsi il en profiterait pour ce moquer de lui lui aussi! Finalement, les êtres de l’ombre sont tous pareille.

Il resta un moment silencieux et remarqua néanmoins que le gouverneur l’avait laissé tranquille. Il prit alors une chance de mettre les vêtements car il avait l’impression d’être nu comme un ver et il avait froid. C’était ironique puisqu’il était vampire, mais les frissons qu’il avait eu lui avait ‘’Glacé le sang’’. Après avoir mit ses pantalons et son chandail, il se leva et regarda le démon. Il essayait de lui faire face même s’il était à deux doigts d’aller se cacher sous le divan la queue entre les deux jambes. Il essayait de se tenir droit, mais son corps le trahissait et tremblait. Il se maudissait intérieurement demanda à l’homme devant lui d’une voix tremblante qui ne cachait rien.

-Que voulez-vous de moi?... Il regarda le sol. –En fait je ne sais pas pourquoi je demande ça, c’est moi qui suis venu ici! La question devrait plutôt être, si je ne suis pas utile, puis-je m’en aller?... Mais sa se demande pas sa voyons… *Soupir*

Il était évidement que Morsus avait l’habitude de se répondre, son autre était en train de le rendre fou. Il releva les yeux vers le gouverneur puis recula de quelques pas. Puis nouveau moment de honte, il tomba sur les fesses. Il accusa faussement le tapis. S’il avait pu avoir des oreilles, elles seraient baissées vers l’arrière et il se cacherait le visage pour disparaitre. Sa vie n’était que malheur décidément.

On entendit alors son ventre gargouiller puis il leva timidement les yeux vers Yurushi qui devait surement le dévisager comme s’il était le dernier des idiots… Morsus avait peut-être raison finalement…

Yurushi ne fut que peu surpris de la réponse de l’humain, mais il ne s’attendait pas à ce que Morsus lui révèle sa vie aussi facilement. Il leva le sourcil, souriant encore plus, moqueur. Il le trouvait drôle le jeune. Il n’avait pas encore beaucoup expérimenté le côté de l’ombre et cela paraissait.

Le gouverneur ne fut pas surpris lorsque Morsus inspecte les vêtements fraîchement nettoyés. Yurushi n’inspirait pas confiance et il ne souhaitait pas le contraire non plus.

- Ne t’inquiète pas, tu n’auras pas de mauvaise surprise, pour l’instant du moins, dit-il en élargissant son sourire.

Yurushi remarqua les tremblements de l’humain, donc il s’approcha tranquillement de Morsus. Puis vint la question : ce qu’il voulait de lui.

- En fait, je voulais simplement vous faire connaître mon univers, mais jamais je n’aurais cru que vous auriez paniqué ainsi et que vous vous ferez attaquer par mes chiens, dit-il en voulant relever la tête de Morsus. Et sachez que personne ne vous retient prisonnier, très cher, dit-il simplement en bon hôte, avec un sourire malicieux.

Le gouverneur apprécia malicieusement le mouvement de recul du plus jeune. Son expression changea quand ce dernier tomba par terre. Il rit franchement. Ce qui était rare.

- Vous savez, lorsqu’on possède une créature de l’ombre à l’intérieur de soi, il faut apprendre à contrôler nos peurs si nous ne voulons pas qu’il prenne le dessus. Autrement dit, lui montrer que nous sommes autant, sinon plus, forts que lui. Cela permet une forme d’équité entre les deux possesseurs du corps, conseilla-t-il.

Il plia ses genoux pour être environ à la même hauteur que son invité.

- Vous savez, vous me plaisez bien. J’ai bien envie de vous montrer qu’il n’y a rien de bien bien effrayant lorsque nous sommes en contact avec l’obscur, dit-il avec un sourire amusé.

Finalement, il se mit à genou par terre et, mettant ses mains de chaque côté du corps de l’humain, il rapprocha son visage de ce dernier. Il replaça les mèches de cheveux qui étaient de travers. Il faisait preuve d’une douceur presque effrayante. Sa main passa de la tête au cou de Morsus. Puis il glissa ses ongles sur la trachée (devant du cou).

- As-tu peur de moi, humain? demanda-t-il en le regardant droit dans les yeux, avec un sourire sadique.

Il observa avec attention la réaction.

Morsus n’avait aucune confiance en Yurushi et cela faisait maintenant des heures qu’il se battait avec son autre pour qu’il fiche le camp de cette endroit qui l’inquiétait au plus haut point. En plus, ce sourire dont le gouverneur avait le don de lui lancer et que malgré son état de vampire lui donnait quand même des frissons dans le dos à en couper le souffle.

Morsus avala difficilement. Mais quand le démon lui dit qu’il voulait lui faire découvrir son univers et qu’il ne s’attendait pas à ce qui allait suivre, Morsus le regarda incrédule. VRAIMENT?...

Le vampire resta un moment clouer sur place et le sourire malicieux de l’homme en face de lui ne l’aidait pas. Il essayait de voir où Yurushi n’avait pas prévue son coup. Quand l’hôte des lieux lui confirma qu’il n’était pas prisonnier, malheureusement il en doutait un peu.

Puis Morsus eu l’air d’un imbécile en reculant et tomba royalement sur le peu d’orgueil humain qui lui restait. Entendre l’homme rire franchement ensuite, lui creusa sa tombe… À nouveau!

Le jeune homme eu l’impression qu’on se moqua de son impuissance quand le gouverneur lui parla de son statut de monstre des ténèbres et du contrôle qu’il aurait dû avoir sur sa propre existence. Mais malheureusement pour lui, il devait avouer que le démon avait raison. Mais comme le tout semblait à un conseille plus qu’à un reproche, Morsus leva la tête vers Yurushi avec un air de c’était avec évidence, trop fort pour lui.

- Laissez les vouvoiries, je suis un moins que rien et je le sais très bien, c’est Morsus qui a tout le mérite et j’ai rien à y voir.

Humain Morsus n’eut pas le temps d’assimilé la suite tellement tout ce passa rapidement, il eut des sueurs froides. Est-ce que le démon lui faisait peur?...

-J’aimerais vous dire non mais en tout honnêteté, je n’arrivai pas à vous lire complètement et malheureusement en tant qu’ancien humain, j’ai peur de tout ce que je n’arrivai pas à comprendre et que tout dépendant de l’avenir, que je ne connaîtrais probablement jamais.

Son cœur battait fort et il crut d’abords que ce n’était que son tremblement qui était plus fort. Le vampire eu un nouveau mouvement de recul et des gouttes de sueur perla dans son coup. Depuis quand était-il aussi vulnérable. Vampire Morsus lui aurait surement mordu les doigts depuis longtemps. Il se sentait comme un rat face à un lion. L’assurance et la puissance du gouverneur, piétinait sur sa médiocre existence.